vendredi 2 juin 2017

L'Azimuth 45, Annecy




Toujours à l’affut de découverte de nouvelles tables à Annecy, nous voici cette fois-ci décidé à aller diner ce soir à l’« Azimuth 45 ».  Pas franchement le coin le plus excitant d’Annecy mais l’endroit m’est connu puisque nous sommes sur la petite place où se trouve le voisin, le « Bistro du Rhône ». Une devanture qui n’est pas trop le reflet de ce qui se trouve à l’intérieur car l’on pourrait presque se croire face à une salle de jeux, mais ne vous focalisez pas sur cet aspect.


L’intérieur est plutôt convivial, assez moderne, sans excès, finalement simple et confortable. Une salle en longueur avec une grande banquette le long du mur et un ensemble de tables avec des chaises recouvertes de cuir ou de tissus. Un accueil aimable, et quelques instants plus tard, nous voici donc installés dans la partie la plus intime, celle après le bar.





Plusieurs formules de menus sagement tarifés avec le « plaisir » à 34 euros et l’ « Azimuth » à 41. Nous prendrons les deux afin d’avoir une sélection plus grande d’assiettes. A première vue une série de plats de bistrots soignés avec aussi bien poissons que viandes.

Une agréable petite crème de champignons en amuse-bouche avec une feuille de petit-pois. Classique, goûteux et bien réalisé.


Ensuite une planche d’os à moelle, mélange d’aromates et épices du monde. Coupés en tronçons et sur le côté les condiments qui s’avèrent être plutôt de qualité car sélectionnés dans une épicerie à Annecy.



Je prendrai la terrine de foie gras et sa variation autour de la grenade, vinaigre de mangue et méli-mélo de fleurs. Un foie-gras parfaitement assaisonné et d’une impeccable cuisson. Un petit pain sur le côté et ce sirop vinaigré pour accompagner.


Probablement plus enthousiaste avec ce plat principal comme le magret de canard « Rougié », variation autour du fruit rouge, purée de manioc et son riz noir Vénéré à la cébette. Viande rosée comme il se doit, fond de sauce agréable doux, quelques fruits tout autour.


Le riz noir est excellent, présenté dans un cassoton Le riz noir Venere est issu du croisement entre certaines variétés cultivées dans la Plaine du Pô et du « Riz des Empereurs » qui, comme son nom l’indique, était cultivé pour la table de l’Empereur.


Autre met, l’encornet farcis au cabillaud et chorizo ibérique, risotto crémeux et pequillos à la sauce tomate acidulée. Si l’encornet est bien cuisiné, le risotto est une vraie papette…et simplement gâche le plat. Le riz est comme on le comprend surcuit et pourquoi ne pas utiliser du Carnaroli surtout que le plat précédent propose un riz de qualité.


Une carte de desserts assez riche sur laquelle nous choisirons une fabuleuse soupe de petit pois mentholée, sirop de poivre et ses fruits du moment. Voilà un peu d’audace dans cette carte et c’est plutôt bienvenu ; rafraichissant et léger.


Egalement une tartelette à l’orange sanguine meringuée, éclats de chocolats blancs. Un peu trop sucré et il manque quelques fruits sur l’assiette (qui auraient dû être la).


En vin, l’excellent et connu Les Sorcières du Clos des Fées, côtes du Roussillon 2015.


Un repas assez irrégulier avec de bons produits mais parfois une assiette où la cuisson laisse un peu à désirer ou des ingrédients qui manquent. Assez classique dans l’ensemble, quelques bonnes idées mais cela demande un peu plus de précision dans le final.

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