samedi 14 juin 2014

Sumo Yakitori, Genève



Quelques amis m’emmenèrent hier soir découvrir une cuisine japonaise appelée « Yakitori ». C’est donc dans le quartier des Pâquis que se trouve l’établissement « Sumo Yakitori » qui est couplé avec un autre établissement appelé « Sam Lor », restaurant lui Thaïlandais. Même patron et sur quelques dizaines de mètres, les deux établissements semblent avoir une entrée commune. Mais ce fut sur la terrasse de la rue de Monthoux que nous fumes installés. Une des rues à Genève ou se trouvent un certain nombre de bars, restaurants et night clubs. 

Une terrasse dans la rue sans grand intérêt mais comme il fait chaud, c’est donc là que nous serons installés. 



Quelques tables sur le trottoir, une structure en bois recouverte en cas de mauvais temps mais il est fort à parier que la clientèle migrerait à l’intérieur en cas de pluie.

L’intérieur est assez joli avec un décor japonais classique de petit restaurant avec un comptoir sur lequel l’on mange et peut observer le chef. Une grande fenêtre derrière laquelle se trouve un grill avec en arrière-plan les assiettes qui seront servies avec les plats réalisés sur cette braise.




Le concept « Yakitori » consiste à déguster des petites  brochettes sur lesquelles se trouve un ensemble de petites bouchées, souvent à base de poulet. Le chef qui est plus que sollicité passe donc sa soirée à préparer ces brochettes sur le gril au milieu du restaurant, une fois cuites, elles sont nappées au pinceau d’une épaisse sauce brune, sucrée et salée, à base de sauce soja, de mirin et de sucre en général.




Méconnaissant cette cuisine, à première vue cela me fait plus penser à une cuisine de rue et d'en-cas. On choisit sur la carte un certain nombre de brochettes et/ou de petits plats que l’on partage en buvant bière ou saké. La serveuse vous amène une feuille de papier ou vous inscrirez le nombre de pièces que vous choisirez. Difficile de savoir combien de pièces il faut prendre mais sur les recommandations d’un convive c’est plutôt petit. Les prix de ces brochettes allant de 3 à 5 francs pièce et les « petits plats » avec une moyenne de 12 francs.  Elles cuisent très vite, quelques minutes à peine, et s’enchaînent rapidement, le grignotage va très vite.

Quelques Edamame, fèves immatures de soja salées et présentées dans une coupelle que l’on prend à l’apéritif avec des bières Asahi.


Arrive ensuite une salade d’algues (Kaiso) qui est un mélange de wakame et d’agar-agar accompagnées d’une vinaigrette et de quelques graines de sésame noires et blanches.


Des pickles ou légumes en saumure (Oshinko) avec entre autre du daikon et de choux. Les oshinko sont souvent servis dans les plats, comme à côté.


Les aubergines au feu de bois (Nasu-Yaki) sont excellentes avec leur goût fumé et sur lesquelles quelques lamelles de poireau sont déposées.


Arrivent les premières brochettes les ailes de poulet (Tebsaki) au demeurant très bonnes.


Ensuite les classiques (Yakitori),  filets de poulet et poireau alternées sur la brochette, elles aussi bonnes.


Les  boulettes de poulet (Tsukune) sont bien juteuses ; on y distingue un léger goût de gingembre.


Les brochettes de canard (Kamo) sont simplement des morceaux enfilés et grillés.


Je suis un peu sceptique avec le  filet de poulet cru (Tori-Tataki) non pas par le plat lui-même mais le poulet cru doit être d'une très grande fraicheur et cela je ne le saurai jamais. J’y ai gouté et ai trouvé cela plutôt plaisant.


Les boulettes de riz au feu de bois (Yaki Onigiri), qui sont un mélange de riz et d’assaisonnement variées comme des algues en paillette, sésame et autres ingrédients. Celles-ci sont donc le nom l’indique grillées. C’est un accompagnement que je qualifierais « d’intéressant ».


Des crevettes au feu de bois (Ebi Yaki) qui selon moi avaient l’air un peu brulées.


Les cailles marinées façon Sumo (Uzura Yaki) ne me laisseront pas une grande impression. Je ne sais pas si de manière générale les feuilles de laitues et tranches de citron apportent grand-chose mais le goût est un peu étrange.


Les mini filets de poulet (Sasami) ne sont que de simples morceaux de filet sans grand intérêt par rapport au reste et une étonnante brochette de poulet au fromage (Cheese maki) réalisées probablement avec un fromage type leerdammer ou gouda. Cela a beau être japonais…cela ne me convainc pas du tout.


Pour terminer, le poulet grillé  Teriyaki avec de la sauce Teriyaki à base de de sauce soja, de sucre et de mirin. Le plat m’a semblé être correctement réalisé mais les saveurs de la sauce sont un peu trop salées et identiques au reste.


De manière générale c’est plutôt bon ; les viandes sont tendres et juteuses, les sauces ne sont pas  mauvaises. Cela reste comme je le pensais une cuisine simple, de rue et que probablement l’on mange au coin d’une rue.

Mais difficile de perdre de vue l’addition, sachant qu’au bout de cinq brochettes par personne, on a toujours faim et que cela devient cher par rapport à d’autres restaurants japonais ou non où pour cette somme l’on peut manger des produits de la mer ; le poulet ici probablement n’est pas le sommet de la gamme. A cela s’ajoute des bières à 8 francs, ou du vin même pas définit (on voit sur la carte.. rouge…blanc…rosé…) à 7 francs le dl et le saké à 10 francs.

Pour quelques plaisantes et basiques brochettes avec un service quelconque, une terrasse de rue et une bière cela vous emmènera non loin des 80 chf par personne. Question de choix…

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