lundi 17 février 2014

Brasserie le Carnot, Beaune



Beaune un dimanche midi, c’est simplement le désert car aucunes des sympathiques tables que j’avais repérées n'était ouvertes ce jour-là. Même une boulangerie avec de bons produits pour un léger repas est restée introuvable.

C’est donc en marchant dans le centre que nous avions repéré une terrasse fréquentée car certaines personnes déjeunaient à l’extérieure. Une terrasse d’ailleurs plutôt jolie avec des tonneaux, des chaufferettes et des ardoises avec les menus du jour.



Bon eh bien nous voilà décidé à entrer et c’est plutôt une bonne surprise. Une jolie brasserie très joliment décorée avec comptoir, tables et chaises de bistrot, anciennes affiches, meubles de brocante. Tout est là pour nous faire croire que nous sommes dans les années 30 ; même le fond musical joue des airs de cette époque.





L’accueil est charmant et souriant. Tout de suite on nous propose une table dans le fond de l’établissement, séparé par toit de verrière, pour arriver dans une seconde salle tout aussi bien décorée avec des objets et lumières d’époque. C’est vraiment réussi tout cela !

 

Une carte de brasserie vraiment banale avec des plats que je ne recommanderais pas comme les steaks frites et autres pizzas mais regardez un peu plus loin… Il y a une page dédiée aux spécialités bourguignonnes. C’est quitte ou double…Dans ce type de cuisine cela peut être excellent comme vraiment quelconque.

Cela sera donc un jambon persillé que nous nous partagerons pour commencer. Eh bien celui-ci fut tout à fait correct avec quelques cornichons et feuille de salade. Vraiment rien à redire, une bonne charcuterie. 


Des œufs meurettes pour un convive. Pour les non-bourguignons, cette recette bourguignonne plus exactement morvandelle consiste à préparer des œufs pochés avec une sauce au vin, beurre,  lardons, ail, oignon, échalote, un peu de farine et des tranches de pain sur le dessus. Je n’en mange pas tous les jours mais ce fut une jolie assiette bien préparée avec une belle sauce.


Un autre classique pour moi… le bœuf bourguignon, la célèbre estouffade aussi cuisinée au vin rouge, lardons, petits oignons et champignons. A nouveau c’est parfaitement cuisiné, la viande est tendre, la sauce n’est pas acide et pas non plus trop épaisse.


Un dessert tout à fait correct avec un pain perdu accompagné d’une glace caramel au sel.


On ne va tout de même pas boire de l’eau alors cela sera un Marange Premier Cru Clos Roussots 2011 de la maison Aegerter, un vin bien charnu et peut-être encore un peu ferme vu son jeune âge.


Une jolie petite brasserie-bistrot qui nous a sauvé la mise un dimanche midi avec un service efficace et rapide, une cuisine locale bien apprêtée. Maintenant « en tant que touriste » nous nous sommes régalés mais je m’imagine bien que les locaux ne viendront pas manger ces plats… pas sur du reste !

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