lundi 23 avril 2012

La Cave, Cannes

Et la d’entrée je dis wow ! Comment ne pas apprécier ce type d’établissement où manger devient une fête ! Pour ceux et celles qui connaissent les bouchons lyonnais, voici la transposition de ces derniers à Cannes. Évidemment aucune cochonnaille, aucune référence à une cuisine lyonnaise mais le style est identique ; nombre de tables réduite, ambiance du tonnerre, service aimable et d’une redoutable efficacité. Des miroirs et ardoises sur les murs, des boiseries, des références viticoles sur certaines parois, des photos de quelques stars ayant passé par la comme le regretté Michel Colucci et bien d’autres références au monde du cinéma. Ici on mange presque en famille, les tables sont en rangées, on se parle entre convives et tout ceci autours d’une fantastique cuisine provençale. Mais attention, pas le style éculé et lassant des magazines de cuisine d’il y a une certaine période où ne pouvait pas avoir au moins une recette de daube ou un plat de courgette sans inspiration, mais de vraies recettes locale cuisinées avec passion avec de la fraîcheur comme rarement vu.


L’endroit est comme je viens de la décrire relativement petit et c’est vraiment un bonheur de voire presque une brigade (4 à 5 cuisiniers pour une trentaine de couverts) s’activer dans une cuisine qui a vraiment l’air minuscule. Cela court dans tous les sens, cela rissole, poêle, frit, saute...un vrais spectacle.



Une carte mais aussi un certain nombre de plats de saison affichés sur les ardoises murales. Certains ont démarré avec ce qui est appelé ici la mini-assiette provençale comprenant trois mets ; les fameux beignets de fleurs de courgettes, une courgette ronde farcie (et je précise bien ronde..) et un poivron rouge mariné à l’huile d’olive. Il est clair que c’est très classique mais les produits sont d’une telle fraîcheur que l’on salive rien qu’en regardant l’assiette.


Mon choix s’est porté sur des sardines farcies à la brousse et à la menthe, avec une compote de tomates, un plat vraiment remarquable. Les sardines nettoyées garnies de ce mélange très parfumé et déposée sur quelques tranches de pommes de terre, le tout avec un petit mesclun. Exactement ce que l’on attend d’une cuisine locale ; goûteuse, des produits de toute fraîcheur et de la simplicité.


Pour suivre, certains qui avaient pris le menu à 34 euros avaient choisi le quasi de veau aux trompettes de la mort et le confit de canard. Tout cela avait l’air fort bon mais je n’ai pas pu évidement me faire une propre opinion.



Mon choix s’est porté sur des asperges aux morilles…Aie aie…quel délice…quelques belles asperges dans un feuilleté aérien, avec des morilles fraîches et une sauce crème divine…Le genre de plat jubilatoire qui vous ferait presque oublier toute cuisine inventive ou axée sur la présentation…


Et en dessert, à nouveau des classiques comme un clafoutis et probablement la meilleure crème brûlée de ma vie et cela n’est pas peu dire…A se damner et se relever la nuit pour tout finir…



Une belle carte de vin avec un sommelier très compétent, nous avons pris un cote de Provence rouge domaine de la Bernarde qui est une valeur sure, de très bons cafés et une fiole de gnôle offerte par la maison…Un fabuleux bistrot ou la réservation est évidement indispensable…

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